Britannique d’origine mauricienne : Sonakshi Seetohul, 11 ans, a le même QI que Stephen Hawking

160. C’est le QI du Professeur Stephen Hawking. Mais c’est aussi le score révélateur qu’a obtenu Sonakshi Seetohul, une Britannique de 11 ans, née des parents mauriciens établis à Londres, après avoir pris part à un test de quotient intellectuel (QI) de Mensa. Avec un tel quotient, elle est désormais considérée comme une génie.

Elle vient de s’élever au rang des plus brillants esprits, mais elle garde les pieds bien sur terre. La jeune Sonakshi Seetohul fait actuellement la Une des médias britanniques et le journal East London & Essex Guardian la considère au même titre que le célèbre physicien théoricien et cosmologiste, Stephen Hawking, disparu en 2018 et dont le QI était de 160 également. « Albert Einstein aurait également obtenu le même score », écrit le journal. Ses parents, Gautam et Shoba Seetohul, tous deux experts-comptables et originaires de Rivière-du-Rempart, la décrivent comme une fille simple et très appliquée dans ses études. « Nous savons que Sonakshi est une fille intelligente mais nous avons été agréablement surpris lorsque nous avons pris connaissance de son score à ce test de QI », nous dit Shoba Seetohul. 

L’idée de faire un test de quotient intellectuel est venue lorsque les parents de Sonakshi ont rencontré la maîtresse de l’école primaire que fréquentait la jeune fille. « Au début de cette année, sa maîtresse d’école nous a vivement encouragé pour que Sonakshi effectue un test d’intelligence. Elle s’est appuyée sur le fait que ma fille avait très bien travaillé au cours d’un examen qui était très difficile. Nous avons alors cherché à savoir davantage sur ce genre de test de quotient intellectuel. On a finalement décidé de le faire sans trop vouloir lui mettre la pression », explique Shoba Seetohul.

Le test, organisé par Mensa – un club international regroupant les personnes avec un QI très élevé – était prévu pour la fin du mois d’août et, entre-temps, la famille Seetohul est venue passer des vacances à Maurice jusqu’au 24 août. 

« Sonakshi n’avait pas assez de temps pour se préparer. Néanmoins, elle était décontractée et n’était nullement stressée. Nous avons déjà effectué le paiement et, de retour à Londres, elle a fait le test sans réellement se préoccuper du résultat », avance Shoba. 

Au bout d’une semaine, c’était la stupéfaction au sein de la famille lorsque Sonakshi et ses parents prennent connaissance du score. « Personne ne s’attendait à un score de 160. Elle a même reçu une invitation pour faire partie du club de Mensa », laisse-t-elle entendre. De son côté, Gautam Seetohul se dit extrêmement fier de son enfant unique. « Elle est très ordonnée et, des fois, c’est elle qui nous guide. À présent, on doit planifier son avenir en prenant en compte toutes les options », dit-il.

Sonakshi Seetohul : « Je ne m’attendais pas à un tel score »

Avec un QI de 160, Sonakshi Seetohul est considérée comme une génie. Mais pour elle, rien n’a changé. Étudiante à la Woodford Country High School for Girls, elle estime que ce test d’intelligence va lui permettre de poursuivre sa scolarité avec plus de confiance. « Je ne dirais pas que le test était difficile mais le niveau était élevé. Je ne m’attendais pas à un tel score », dit-elle. 

Passionnée par la lecture, Sonakshi confie qu’elle rêve de devenir auteure. Et tandis que la vague de la numérisation a déjà atteint les rives du paysage littéraire et que les « e-books » sont désormais la norme, la jeune fille se dit toujours amoureuse du livre-papier. La lecture lui a également permise d’améliorer son style d’écriture et elle s’est distinguée lors de plusieurs concours d’écriture. À l’école, elle contribuait souvent à la Newsletter. Impressionnée par sa plume, sa maîtresse d’école lui a alors consacré une rubrique spéciale dans la publication estudiantine. 

« J’adore aussi les livres de comédie et d’action et j’espère pouvoir en rédiger un certain nombre à l’avenir », ajoute-t-elle. Jeune activiste environnementale, elle demande au public de préserver la nature et de protéger les animaux. Elle conseille aux jeunes de continuer à faire la lecture et de diminuer l’utilisation des appareils « intelligents ».