Explik Ou Ka

Cybercriminalité : une femme victime d’usurpation d’identité et de violentes attaques

Cybercriminalité Les personnes trouvées coupables de cybercriminalité sont passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement.

C’est presqu’en pleurs que Mubareka, une habitante de Vacoas d’une quarantaine d’années, est intervenue dans l’émission Explik ou Ka du vendredi 10 mai. Elle avance que son entourage immédiat et elle-même subissent de violentes attaques de la part de hackers qui agissent en toute impunité.

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Celui ou ceux derrière ces attaques sont même parvenus à détourner son compte Facebook au mois de janvier et l’ont utilisé dans le but de nuire.  Sa photo a été publiée accompagnée de commentaires les uns plus désobligeants que les autres. Ces propos orduriers sont parfois repris par les internautes. Ses proches sont, eux, victimes de ces attaques sur la Toile depuis 2014.

Mubareka a essayé par tous les moyens de mettre un terme à ces agissements. Elle s’est même rendue à la police, mais sans résultat. En désespoir de cause, elle s’est tournée vers l’équipe d’Explik ou Ka. L’inspecteur Shiva Coothen, sollicité pour un avis, a dit qu’il a personnellement rencontré la plaignante et qu’il l’a référée au Central CID mais qu’elle ne s’y est pas rendue. Mubareka a confirmé cette information, mais a expliqué qu’elle était souffrante et n’avait pas pu se déplacer. Mais lorsqu’elle s’y est rendue, on lui a fait savoir qu’il lui fallait un rendez-vous, car elle ne pouvait débarquer à l’improviste au bureau du Central CID. Un souci qui serait maintenant du passé après son passage à l’antenne.

Invité à se prononcer sur la manière de gérer une telle situation, Me Bala Mukan a dit que les actes tels que ceux rapportés par la plaignante constituent un délit et que les personnes trouvées coupables devant une cour de justice sont passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement. La partie adverse peut leur intenter un procès au civil en même temps que se poursuivent les procédures pénales.

À noter que la police dispose de moyens pour retracer les auteurs de cybercriminalité. D’ailleurs, les données sont précieusement conservées par Mubareka, prête à les soumettre à la police criminelle.

 

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