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Double noyade à la rivière Moonkahry : Mare-Tabac pleure Digambaresh, 18 ans, et Drishtiresh, 17 ans

Digambaresh, 18 ans, est décrit comme un enfant modèle. Drishtiresh, 17 ans, était très connu à Mare-Tabac.
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Le village de Mare-Tabac est plongé dans le deuil. Le dimanche 4 février, deux jeunes ont péri noyés dans la rivière Moonkahry. Leurs corps sans vie ont été repêchés dans la soirée par la police et les habitants. La police de Rose-Belle, dirigée par le chef inspecteur Kheedoo, a ouvert une enquête.

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Ravind, le père de Digambaresh, est bouleversé.

Le père de Digambaresh : « Mo pa ti kone linn al larivier »

À Morcellement VRS, chez la famille Rhungehn, la vie s’est arrêtée. Digambaresh Rhungehn, 18 ans, était en Higher School Certificate (HSC) au collège Saint-Joseph. Dimanche, il a quitté son domicile à 15 heures pour rejoindre ses amis. Toutefois, il n’a pas précisé à ses parents qu’ils comptaient se rendre aux abords de la rivière Moonkahry.

« Li ti fek fini okip mo bann plant, lerla li dir mwa li pe ale. Mo kone li kontan zwe boul, li kontan fer sport, li enn bon zanfan, li pa bwar, li pa fime, li pa koz manti. Zame mo ti kone ki linn al larivier. Linn zis dir mwa ‘Papa mo pe ale’ », confie son père, Ravind.

En attendant le retour de son fils aîné, ce père de deux enfants s’activait en cuisine avec son épouse. « Mo kone li bizin vinn lakaz dan enn ti moman, mo pa ena okenn stress ar li. »

Cependant, un habitant du village est venu l’informer de la disparition de son fils. Et tout juste après, la police a sonné à la porte. « Apre enn ti moman, la police vinn divan mo la port avek en garson kinn dir mwa ki zot inn trouv linz mo garson kot larivier. Mo pa ti atann ki mo zanfan inn al laba. Apre mo al aprann ki zot ti a sink », indique Ravind.

Il soutient que s’il avait su que son fils, un passionné de sport, particulièrement de football, avait l’intention de se rendre à la rivière, il aurait tout fait pour l’en dissuader.

 « Sa enn gran pert. Mo ti ena bokou proze pou li. Malerezman, monn perdi li… »
  

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Mooneram, le père de Drishtiresh, s’est précipité à la rivière pour chercher son fils.

« Drishtiresh pa ti konn naze »
 

Un peu plus loin, à Sonoo Lane, Mare-Tabac, c’est la même scène de désolation chez les Bhoyrub. Le jeune Drishtiresh, 17 ans, également passionné de sport, a lui aussi perdu la vie lors de cette sortie entre amis.

Dimanche après-midi, celui qui exerçait comme plombier et effectuait des travaux de métal, a dit à ses parents qu’il sortait pour faire du sport. « Li ti dir mwa ki li pou al fer gym ek fer lamars », relate au Defi Quotidien son père, Mooneram, dit Sonne.

Il avait confié à son fils, malgré son jeune âge, une importante responsabilité au quotidien. « Mo ti dir li ki toulezour li bizin ferm kalimaye a 19 heures. Nimport kote li ete, 18 heures li bizin vini ferm sa lieu de culte-la », explique-t-il.

Toutefois, dimanche, vers 16 h 45, Drishtiresh, surnommé affectueusement « Disik » dans le village, n’avait toujours pas regagné son domicile. « Nou tou nounn telefon li, me li pan reponn », dit-il. À ce moment-là, l’inquiétude a commencé à envahir les membres de la famille.

Mooneram décide alors de se rendre chez un de ses amis où il apprend que son fils est parti à la rivière. Sans tarder, au volant de son tout-terrain, il a foncé directement sur place. « Mon komans rode. Kan monn tom kot enn pie, monn trouv short ek portab mo garson lor enn ros », raconte-t-il.

Paniqué, il a appelé son fils de toutes ses forces. « Mo pe kriye zot nom for for mo dir tansion zot inn gagn vertiz », indique le père de la victime. Ce dernier a alerté la police et d’autres habitants de la région. Dépêchés sur place, les plongeurs du GIPM ont démarré les recherches. Sonne ajoute : « Entie Mare Tabac inn amenn lalimier ek inn koumans rode. Lerla mem inn gagn tou le de garson pre. Drishtiresh pa ti konn naze… »

Il affirme avoir, dans le passé, mis en garde son fils et d’autres jeunes de la localité du danger que représentent cette rivière et ses alentours. « Mon deza dir mo garson ek so bann kamarad pa al laba, se enn baz danze sa. Inn deza gagn de noyad laba dan le pase », confie-t-il, tout bouleversé.

Les précautions à prendre

Les Casernes centrales et la Special Mobile Force (SMF) mettent l’accent sur les diverses précautions à prendre si l’on s’aventure dans des endroits à risque. Un responsable d’équipe de la SMF, chargée d’une unité d’intervention pour les opérations de secours, demande au public de respecter les consignes des autorités : 

  1. Avant de se baigner quelque part, il faut vérifier si l’endroit est sûr. Par exemple, les rivières sont dangereuses car l’eau est plus haute et plus forte après de grosses pluies.
  2. Les rivières sont très dangereuses pour les baigneurs peu expérimentés., Il faut éviter les rivières ou bassins qui ne sont pas listés, c’est-à-dire pas officiellement reconnus par les autorités. « Evitez les aventures dans des endroits à risque », exhorte cet inspecteur de la SMF.
  3. Choisissez des endroits fréquentés et facilement accessibles par les services de secours.
  4. Faites-vous accompagner par un guide ou une personne qui connaît bien les lieux. « Des fois, les niveaux d’eau dans les rivières ou bassins fluctuent. »
  5. Il est déconseillé de se rendre dans les endroits où l’eau coule vite et fort, surtout si c’est profond, ou si l’eau est boueuse.
     

 

 

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