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Escroquerie : 180 heures de travaux d’intérêt général pour un businessman 

Le délit a été commis à l’aéroport.

La peine de douze mois d’emprisonnement infligée à un homme d’affaires de 39 ans par la Cour intermédiaire a été commuée en 180 heures de travaux communautaires. Cet habitant de Wooton a été jugé coupable d’escroquerie pour un délit commis en 2015. 

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Le verdict intervient plus de sept ans après le délit. Un habitant de Wooton de 39 ans a écopé de 180 heures de travaux communautaires après avoir été jugé coupable d’escroquerie. Le délit avait été commis en janvier 2015 à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam. 

Initialement, le trentenaire avait été condamné à douze mois de prison devant la Cour intermédiaire. Celle-ci avait mis en suspens la peine, ordonnant qu’une enquête sociale soit menée pour établir s’il était apte à faire des travaux d’intérêt général. 

Le rapport social étant favorable, la Cour intermédiaire a commué la peine de l’accusé en 180 heures de travaux communautaires. Ce dernier devra toutefois se présenter de nouveau devant l’instance judiciaire le 27 septembre 2022. 

« Money Changer » 

Dans les faits, le trentenaire s’était présenté au comptoir d’un « Money Changer » à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam le 21 janvier 2015. Il voulait obtenir frauduleusement des devises, en l’occurrence des dollars américains, équivalant à Rs 500 000. Le but était de faire un transfert rapide au lieu d’une transaction en espèces. 

Après avoir conclu un accord avec le personnel pour l’échange de 10 000 dollars américains et 3 300 euros, équivalant à Rs 450 745, l’accusé avait produit un formulaire de transfert rapide émanant d’une ancienne banque. Le document était dûment signé et portait un sceau de ladite banque autorisant le transfert du compte bancaire de l’accusé vers celui du « Money Changer ». 

En cour, l’homme d’affaires avait plaidé non coupable. Dans son verdict, la magistrate d’alors Adeelah Hamuth avait fait ressortir qu’il y a eu un degré de planification, vu les moyens frauduleux employés par l’accusé et ayant mené au versement des fonds. 

La magistrate avait déclaré que la somme versée était d’un montant significatif et qu’elle n’avait jusqu’à présent pas été récupérée. Elle avait également souligné que l’accusé était un adulte pleinement conscient des conséquences de ses actes. 

Adeelah Hamuth avait fait ressortir que l’accusé n’en était pas à ses premiers démêlés avec la justice. Il avait déjà été condamné pour avoir émis un chèque sans provision en 2013. La cour a également pris en compte les circonstances personnelles de l’homme d’affaires. Il avait affirmé que c’est lui seul qui faisait bouillir la marmite pour subvenir aux besoins de sa famille. Marié et père de deux enfants en bas âge, il avait soutenu que son épouse était alitée parce qu’elle avait subi une intervention chirurgicale. Il avait présenté des excuses à la cour. 

La magistrate avait prononcé un verdict de culpabilité envers l’homme d’affaires. Toutefois, au vu des circonstances atténuantes, elle lui a accordé un sursis.

 

 

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