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Horticulture : les marchands de fleurs s’activent pour la fête des morts

Il y a un manque de roses cette année par rapport aux années précedentes. Harry Seenauth, directeur de Harry Flowers Centre.

Planteurs et marchands se préparent déjà pour les 1er et 2 novembre, soit la Toussaint et la fête des morts. Les fleurs sont en grande demande à cette occasion pour fleurir les tombes des défunts. 

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Horticulteur depuis des années et directeur de Harry Flowers Centre, à Moka, Harry Seenauth, explique que comme d’habitude, il aura un stand au cimetière St-Jean et un autre au cimetière de l’Ouest, à Port-Louis, qui sont parmi les plus fréquentés du pays. 

Il affirme que les fleurs seront en abondance, car outre celles qui sont importées et qui inondent de plus en plus le marché, on pourra aussi compter sur les fleurs locales, même si leur volume connaît une baisse constante depuis des années. Selon lui, depuis ces quinze dernières années, la production locale a chuté par au moins 60 %, notamment en raison d’un manque aigu de main-d’œuvre, la hausse de prix des fertilisants et autres intrants et des problèmes de distribution d’eau, entre autres. « Les producteurs de fleurs sous serre arrivent à s’en sortir, mais pas ceux qui cultivent en plein champ », fait-il ressortir. 

Il faut compter entre Rs 25 et Rs 50 pour une tige.»

Harry Seenauth souligne que les fleurs les plus demandées sont le chrysanthème, le gerbera, la gueule-de-loup et la reine-marguerite, entre autres. Il faut les cultiver au moins trois mois auparavant pour qu’elles soient prête pour la fête des morts. Deux jours avant, il prépare les bouquets de fleurs. Il estime que les prix seront plus ou moins les mêmes.  « Les chrysanthèmes importés tourneront autour de Rs 50, le gerbera coûtera entre Rs 20 et Rs 25 et la rose de Rs 25 à Rs 30 dépendant de la longueur de la tige. Quant aux gueules-de-loup, elles se vendront entre Rs 25 et Rs 50 dépendant de leur quantité », indique-t-il.

Les 1er et 2 novembre ne seront pas chômés pour les marchands de fleurs. Harry Seenauth explique que son équipe sera sur pied à 3 heures du matin pour les derniers préparatifs. Par la suite, une équipe se rendra au cimetière St-Jean et l’autre au cimetière de l’Ouest pour se préparer à accueillir les premiers clients à partir de 6 heures. Ils seront sur place jusqu’à 18 heures. 

Pour DADS Fleuriste, ce sera plus ou moins une journée comme les autres, car comme l’explique sa directrice, Amrita Seenanan, ces jours-là, c’est aux abords des cimetières que les fleurs se vendent le plus. Toutefois, elle explique qu’elle aura toujours un stock de fleurs, dont des chrysanthèmes, des gerberas, des roses, des anthuriums et autres variétés pour satisfaire les personnes en quête de fleurs, car la route royale à Bonne-Terre, où se situe son commerce, est un passage obligé pour les personnes qui se rendent au cimetière de Phoenix. Tout comme Harry Seenauth, elle estime que les prix des fleurs seront plus ou moins les mêmes.

 

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