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Irrigation : régime sec pour les planteurs du Nord

irrigation La région Nord est chaque année frappée par la sécheresse.

La situation se dégrade. La baisse du niveau des réservoirs a une incidence directe sur la production des légumes. Les coupures s’intensifient. S’il n’y a pas d’averses, un possible arrêt de l’irrigation serait inévitable dans deux semaines.

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La Nicolière affiche un taux de remplissage de 46% au lieu de 61,4% (la moyenne à cette période de l’année). C’est le principal pourvoyeur d’eau des champs de la région Nord du pays. Il puise sa réserve du Midlands Dam. Celui-ci est aussi mal en point. Le réservoir affiche un taux de remplissage de 54,5%, alors qu’à la même période en 2017 il était rempli à 81,7%. Aucune issue pour l’Irrigation Authority (IA), l’organisme se trouve obliger de fermer les vannes.

Les coupures drastiques ont commencé à affecter les champs depuis une semaine. Selon une source de l’IA, cette mesure affecte 5 000 arpents de champs sous culture de légumes dans les plaines du Nord. Ainsi, l’IA a décidé de couper l’alimentation dans les tuyaux latéraux alimentant le Nord. Pour l’heure, il n’y a que le tuyau principal, qui s’approvisionne de La Nicolière, qui est alimenté. En septembre, l’alimentation en eau des planteurs du Nord a été réduite de 50%. Depuis une semaine, ce quota a été davantage réduit.

Augmentations à prévoir

Selon Kreepalloo Sunghoon, président de l’association des planteurs, le régime actuel est de 15 minutes d’eau chaque 10 à 15 jours pour l’irrigation par voie d’arrosage et trois heures par semaine pour l’irrigation par voie de goutte-à-goutte. Pour pallier à ce manque d’eau, les planteurs se tournent vers les citernes. Ils préfèrent payer entre Rs 50 et Rs 100 pour 200 litres d’eau. Kreepalloo Sunghoon souligne que ce sont les champs des plaines du Nord qui sont affectées. « Les planteurs préfèrent ne pas prendre de risque. Ils attendent la pluie pour planter», affirme notre interlocuteur.

Cependant, les plantations restantes devront tenir jusqu’à la récolte. Or, une augmentation des prix n’est pas à écarter. Avec cette tendance, le prix de la majeure partie des légumes augmentera dans deux semaines. Une majoration de 15% à 25% est attendue, selon les observations de l’association des planteurs. Les légumes concernés sont : la carotte, le concombre, la tomate, les lianes (brèdes), la courgette, l’aubergine, entre autres.

La semaine prochaine, les techniciens de la Water Resource Unit (WRU) se réuniront pour prendre note de la situation dans les réservoirs. L’aspect de l’approvisionnement résidentiel et des plantations sera abordé. Une décision sera prise. Si le niveau des réservoirs continue à baisser, d’autres coupures seront inévitables.

 

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