Meurtre d’Harmawati Dhunnoo : aucune arrestation pour l’heure, la thèse de la vengeance plutôt que le vol retenue par les enquêteurs

Plus de 24 heures après le meurtre d’Harmawati Dhunnoo, 80 ans, aucune arrestation n’a été effectuée. Les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) tentent de déterminer le mobile derrière la mort de cette habitante de Valton, à Montagne-Longue. Son corps ensanglanté a été découvert dans sa chambre par son fils dans la matinée du dimanche 3 janvier. Un marteau attache-clou aurait été utilisé pour agresser l’octogénaire.

Si, au début, les enquêteurs avaient évoqué un cas de vol qui aurait mal tourné, l'hypothèse ne tiendrait plus la route. Car ils ont constaté que tous les bijoux appartenant à la retraitée étaient toujours sur place, de même qu’une somme d’argent. 

La MCIT s’interroge sur les motifs du présumé agresseur, qui s’était assuré de couper le fil de service de téléphonie de la maison. Tout comme un raccord de gaz. Là-dessus, une fenêtre à l’arrière de la maison porte également des traces d’effraction. 

De ce fait, les enquêteurs soupçonnent également que quelqu’un voulait agresser sexuellement Harmawati Dhunnoo ou que la vengeance aurait motivé ce crime. 

Des proches entendus

Hier après-midi, plusieurs proches de la dame ont été entendus par les enquêteurs. 

Le fils d’Harmawati Dhunnoo, lui, a confirmé aux enquêteurs que sa mère avait déjà été victime de vol en trois différentes occasions dans le passé.

Des images des caméras CCTV de la région ont été visionnées par les enquêteurs hier après-midi. Mais rien d’incriminant n’a été trouvé.

À hier soir, la police était toujours à la recherche d’un premier suspect.