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Police de l’environnement: plus de 4 000 contraventions émises depuis janvier

72 propriétaires de véhicules émettant une fumée noire ont été verbalisés.
La police de l’Environnement redouble d’efforts à l’approche des fêtes de fin d’année. Les véhicules qui émettent trop de fumée, les motos trop bruyantes ou les propriétaires qui louent leurs bungalows pour des « all-night parties » sont dans le viseur des policiers. De janvier à novembre, 4 292 contraventions ont été dressées. Depuis le début de l’année, ce sont les motocyclistes, circulant sur des deux-roues au pot d’échappement modifié, qui sont les plus verbalisés. Les policiers ont dressé, au total, 1 152 contraventions à travers l’île. Les contrevenants ont dû s’acquitter d’une amende ne dépassant pas Rs 10 000. « C’est à la cour de déterminer le montant », explique un haut gradé de la police de l’Environnement. Par ailleurs, 716 personnes ont été sanctionnées pour « illegal littering », allant de mégots aux gros déchets. Si, pour la première fois, le contrevenant est passible d’une amende de Rs 500 à Rs 2 000, en cas de récidive, il risque une amende ne dépassant pas Rs 10 000 et une peine de prison n’excédant pas un an. Aussi, 72 individus, propriétaires de véhicules émettant trop de fumée, ont été verbalisés sous les Road Traffic (Control of Vehicle Emissions) Regulations 2010. Cette amende est passée à Rs 10 000 en 2014. Les pubs, les discothèques, les restos et les particuliers qui sont sources de pollution sonore, sont aussi sanctionnés. Ils sont 28 à avoir été verbalisés. Les niveaux sonores autorisés varient selon les heures : de 7 à 18 heures, jusqu’à 60 décibels sont permis, de 18 à 21 heures, 55 décibels au maximum, alors que de 21 heures à 7 heures du matin, il ne faut pas dépasser les 50 décibels. La pénalité plafonne à Rs 50 000 dans un premier temps. En cas de récidive, l’amende peut s’élever jusqu’à Rs 100 000 en sus d’un an de prison. Par ailleurs, 11 personnes ont été prises en contravention pour « illegal dumping ». Elles ont été jugées coupables d’avoir jeté des déchets sur des terrains en friche. Le propriétaire d’un bungalow à Flic-en-Flac a reçu une contravention pour avoir loué sa propriété, alors que son permis n’était pas en règle. « En cette période de fin année, les Mauriciens feront le grand nettoyage chez eux. Certains n’hésiteront pas à se débarrasser de leurs déchets sur les terrains en friche et abandonnés. D’autres en profiteront pour faire la fête. Gare à la pollution sonore ! Il y a également ceux qui puiseront de leur boni de fin d’année pour apporter des modifications à leurs motos. C’est pour ces raisons que nos patrouilles s’intensifieront en cette période », prévient un haut gradé de la police de l’Environnement.
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