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Sandyana Sinatambou : «La cuisine, pas pour moi»

Elle représente la femme moderne, coquette et élégante. Sandyana Sinatambou, l’organisatrice du concours de beauté Miss Créole, est l’épouse d’Etienne Sinatambou, ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation. Toujours sur son 31, elle nous raconte ses passions, mais aussi son désintérêt pour la cuisine. Rencontre…

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À 28 ans, Sandyana Sinatambou affiche un style qui lui est propre. Toujours élégante et pimpante, elle sort rarement sans un maquillage nickel et des chaussures assorties à ses vêtements. Si ce petit bout de femme adore le maquillage et le temps pour soi, elle a toutefois horreur de cuisiner. « La cuisine, c’est pas pour moi. Si je dois le faire, ça m’énerve, je perds patience. Je n’aime surtout pas rester devant une gazinière. Je me sens vite maladroite et je n’y prends surtout aucun plaisir. De plus, j’ai toujours peur de me brûler », avoue-t-elle.

Par contre, elle aime la lecture. « Pendant que je lis, j’oublie tous mes soucis et je m’évade », raconte Sandyana Sinatambou.

Sa plus grande passion reste le maquillage. D’ailleurs, si elle n’avait pas fait des études de droit, elle aurait été maquilleuse professionnelle. Douce et délicate, elle porte une attention spéciale à son look et la mode reste un aspect important de sa vie. « De temps en temps, pour trouver l’inspiration, je feuillette les magazines de mode et je regarde sur le Net », raconte-t-elle. Cette passion a toujours été présente. « En fait, je ne sais pas pourquoi j’aime autant les vêtements et les chaussures. Mon entourage n’est pas féru de mode et je n’ai pas baigné dans ce milieu quand j’étais petite. On m’a plutôt encouragé à lire et à bien travailler à l’école, au lieu de bien choisir mes vêtements. »

Elle aime, elle déteste

Elle aime : mon époux, de tout mon cœur
Elle adore : Dieu
Elle garde la forme avec : la marche matinale
Elle possède : une merveilleuse famille
Ses week-ends : avec sa fille Grace, âgée de 5 ans
Son plus grand souhait : que les personnes s’aiment réciproquement et réellement, vraiment et pleinement.
Son parfum préféré : Les Larmes Sacrées de Thèbes
Elle craque pour : le shopping
Elle déteste : les hypocrites
Elle raffole : des fraises
Son plat préféré : le Samundri Khazana Curry de la Bombay Brasserie de Londres.
Sa boisson préférée : le vin rouge

Être bien dans sa peau

Sandyana Sinatambou aime avant tout se sentir bien dans sa peau. « J’aime me sentir bien dans mes vêtements, me sentir ‘belle’. Pas pour les autres, mais pour moi-même. J’aime avoir de nouvelles choses, les assortir. Mes vêtements reflètent ce que je suis. Il ne faut pas uniquement suivre la mode, il faut se la réapproprier », fait ressortir la jeune femme. Ce besoin d’être à la page n’a rien de malsain, ajoute Sandyana Sinatambou. « Je n’ai pas de rapport obsessionnel ou compulsif avec la mode », précise-t-elle.

Si la jeune femme passe beaucoup de temps à soigner son image, elle consacre aussi énormément de temps à son époux et depuis cinq ans, à sa fille Grace. « L’un des secrets pour faire durer l’amour est la communication. Cela est valable pour un couple standard, comprenez ici avec une différence d’âge normale, mais cela est encore plus important pour un couple avec une grande différence d’âge, comme c’est le cas pour mon époux et moi. Il a 53 ans et moi 28. Communiquer est important. Cela permet à chacun de rester à l’écoute des craintes, des souhaits et des désirs de l’autre », dit-elle.

Sandyana Sinatambou avoue vivre une aventure passionnante depuis huit ans. « Je n’ai jamais été aussi heureuse. étienne est patient, doux, attentionné. Nous avons les mêmes buts dans la vie, la même vision des choses », dit-elle. Les deux se sont rencontrés et se sont aimés. C’est d’ailleurs cette passionnante histoire d’amour qui l’anime tous les matins. « Je suis une maman épanouie et une épouse couverte d’amour. Ma fille est et restera à jamais mon plus beau cadeau. Cette naissance m’a forcée à grandir vite et surtout à apprendre à assumer mes responsabilités. J’ai toujours été très câline et affectueuse avec ma fille. On me dit, depuis sa naissance, que je suis une maman poule », ajoute-t-elle.

Les valeurs familiales sont, d’ailleurs, très ancrées chez Sandyana Sinatambou. « La famille, pour moi, c’est le lieu où l’on se développe dès le plus jeune âge. J’ai grandi avec mon frère, ma sœur et nos parents, et tout cela m’a aidée à devenir ce que je suis aujourd’hui. Je pense que c’est à travers nos expériences familiales que se forme notre vision du monde. La famille, pour moi, c’est le lieu où l’on peut tout se dire... C’est un lieu privilégié d’interaction », estime-t-elle.

Sandyana Sinatambou reste, toutefois, humble et mène une vie spirituelle. Elle affirme, d’ailleurs, que sa spiritualité est un mode de vie qu’elle a adopté. « C’est une direction à suivre, dans l’action, aujourd’hui. Ma spiritualité est pragmatique, concrète, solide et tangible », souligne-t-elle.

Son engagement pour les enfants

Il y a un an, elle a créé une fondation qui vient en aide aux enfants défavorisés à Maurice et dans le monde. La George Edmund Sinatambou Foundation veut ainsi aider à lutter contre l’extrême pauvreté. « Je suis particulièrement sensible à la cause des enfants. Si on ne les respecte pas, si on ne s’occupe pas d’eux et si on ne les éduque pas, l’avenir sera très sombre », estime-t-elle, tout en ajoutant que l’action humanitaire n’est qu’une goutte d’eau contre la misère. « Mais une goutte d’eau indispensable. Si on arrête, tout s’effondre », martèle cette dernière.

Selon elle, la Fondation George Edmund Sinatambou met tout en œuvre pour donner aux enfants une chance égale de réussir et pour faire naître chez eux un sentiment de fierté et de confiance. « On est une petite équipe, mais on accomplit de grandes choses », ajoute Sandyana Sinatambou, en précisant que la mission de la fondation est, avant tout, de favoriser l’épanouissement, le développement de l’estime de soi et le désir de réussir à l’école chez les enfants et adolescents issus des milieux défavorisés. « Toute ma vie, j’ai été guidée par la conviction que tous les enfants devaient avoir accès à une éducation de qualité. L’éducation change la vie. Je sais qu’elle a changé la mienne », souligne-t-elle, avant de conclure : « J’ai bâti toute ma vie sur cette belle citation de sœur Emmanuelle : ‘ Le véritable amour, solide, durable est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur’. »


Deuxième édition de Miss Créole

L’aventure continue pour le concours de beauté lancé par Sandyana Sinatambou. En décembre s’est tenue la finale de la deuxième édition et le nom de la nouvelle Miss Créole, Sorenza Arayo, a été dévoilé.

« C’est un concours qui célèbre la beauté mauricienne. Toutes les communautés y sont représentées et on valorise la créolité et les valeurs de la femme mauricienne », explique-t-elle.

En 2015, lors de la première édition, la couronne est revenue à Megane Carré et ses deux dauphines étaient Amber Korimdun et Anousha Balgobin.

« On veut, surtout, à travers ce concours, encourager les Mauriciennes à prendre soin de leur look, à ne plus être négligées », ajoute-t-elle.

 

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