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Shardha : «Nou ti panse bann menass zis fer per sa, me li finn pran lavi mo garson»

Shardha et son defunt fils.

Les Piegrièche pleurent la disparition de Kesseven, 18 ans. Celui-ci avait été percuté par un camion à Vacoas le jeudi 18 janvier et le dimanche 21 janvier, il a rendu l’âme à l’hôpital Victoria. 

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Kesseven Piegrièche, connu comme King, a été violemment percuté par un camion DAF, conduit par Yushveersingh Bheekun, 29 ans, à Solferino n° 2, à Vacoas. Il marchait dans les rues de son quartier.

Yushveersingh Bheekun a été arrêté par la brigade criminelle de Vacoas. Il répond d’une accusation provisoire de meurtre. 

Peu avant l’accident, il aurait menacé les proches du défunt qu’il allait tous les tuer en les écrasant avec son camion. Goonwatee Piegrièche (Shardha) est une mère meurtrie et inconsolable. « Nou ti panse bann menass zis fer per sa, me li finn pran lavi mo garson », explique-t-elle. Elle avance que le présumé meurtrier de son fils avait menacé de s’en prendre à toute sa famille. Mais personne n’a cru qu’il allait passer à l’acte.

Shardha s’est confié au Défi Plus le jeudi 25 janvier. Elle réclame la justice pour son fils Kesseven. « Mo zanfan finn ale, mo anvi mo zanfan gayn la zistiss. » Selon Shardha, Yushveersingh Bheekun avait fait circuler la rumeur qu’il entretenait une relation extraconjugale avec elle. « Manti tousala, koze mem mo pa koze ar li », indique-t-elle. 

Shardha raconte que son époux et son fils se sont entretenus avec le suspect quelques jours avant le drame. « Li ti tourn lame mo missie, lerla ti dir fini sa laem. » Mais le jeudi 18 janvier, le suspect a foncé son camion sur Kesseven Piegrièche. Selon Shardha, Yushveersingh Bheekun ciblait le benjamin de la famille, mais c’est Kesseven qu’il a percuté.

Yushveersingh Bheekun, 29 ans, répond de meurtre pour un meurtre. Kesseven Piegrièche est mort, après trois jours aux soins intensifs du Princess Margaret Orthopaedic Centre de l’hôpital Victoria. L’autopsie a attribué sa mort à de multiples blessures. 

Le jeudi 18 janvier, la police l’avait trouvé à Solferino, à Vacoas, sur l’asphalte, avec de multiples blessures. La police pensait initialement que c’était un délit de fuite. Mais après une enquête, la brigade criminelle de Vacoas a arrêté Yushveersingh Bheekun. 

Shardha raconte que peu avant le drame, le 18 janvier, Yushveersingh Bheekun était dans son commerce, une boutique du quartier. Elle s’y était rendue avec ses fils et le suspect leur aurait des reproches. « Zot fer mwa gayn la ont devan la boutik. Mo pou bour kamion lor zot », aurait-il lancé.

Peur

Cette mère de famille explique que depuis le drame et l’arrestation du suspect, sa famille et elle vivent dans la peur. Plusieurs individus louches les surveilleraient. Elle a enregistré une déclaration en ce sens, le mercredi 24 janvier. Elle réclame la protection de la police. « Nou nepli pe kapav sorti dan simin, vwazin pe vinn kit nou dipin par la fenet », confie Shardha. 

« Bann dimoun par isi sa, zot pe pran ranseyman lor nou fami depi zour lanterman. »

Shardha avait peur de se rendre à l’hôpital, quand son fils y était, car elle suspectait que des individus la surveillaient. « Nou ti pe bizin fer lezot simin, fer letour pou al lopital. »

Elle souffre de complications de santé et ignore combien de temps il lui reste. « Dokter inn anpess mwa dormi lor lorliye. »

Pour Shardha, Yushveersingh Bheekun n’a pas supporté que son époux lui demande des explications concernant les ragots. « Zot fer mwa gagn onte devan dimoun ek mo bann kamarad, sa pa pou fini koumsa », aurait-il lancé.

Shardha explique que son époux et elle connaissaient Yushveersingh Bheekun, car le couple livrait des samoussas dans la boutique que gère ce dernier. Shardha dit qu’elle n’a jamais eu de relation extraconjugale. Mais les ragots circulaient dans le quartier et son époux a voulu avoir des explications de Yushveersingh Bheekun. 

« Li dir li pe gard sa madam inn fek vinn reste e ki pe vann samoussa », raconte Shardha. Celle-ci ajoute qu’elle a affaire à la mère de Yushveersingh Bheekun pour les commandes de samoussas.
 

 

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