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Tanvish, 3 mois, était aux soins intensifs pour Noël : il doit se rendre d’urgence en Inde

Le père de Tanvish (au centre) encadré par ses proches.
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En ce temps de fête, il y a malheureusement quelques foyers où la joie a laissé la place à la tristesse. Chez la famille Seernaum, c’est bien le cas. Leur fils Tanvish n’a que trois mois et a passé la majorité de sa vie à l’hôpital, aux soins intensifs, loin de ses proches. Il devra, la semaine prochaine, se rendre d’urgence en Inde pour une intervention chirurgicale.

À le regarder, on a le cœur qui se brise. Son corps fragile bouge à peine et il a le sommeil léger. Il bouge la tête, comme pour chercher ses parents. Cette vision met les larmes aux yeux de ces derniers. 

C’est dur de voir un si petit être dans la souffrance et avec tellement d’appareils branchés pour le maintenir en vie »

C’est un moment de grande tristesse pour toute la famille Seernaum, de Stanley, Rose-Hill, et pour tous ceux qui les côtoient. Il y a un peu plus de trois mois, à la venue d’un nouveau membre dans la famille, ils se sont très vite retrouvés à devoir mener un dur combat pour la santé de leur fils. Celui-ci souffre d’une complication à la gorge, qui entraîne des problèmes respiratoires.

Tanvish est né prématuré le 31 août dernier. « Il est né au septième mois de grossesse et ne pesait que 1,5 kg. Il est resté pendant un mois en incubateur. Puis, il est rentré à la maison. Mais à peine une semaine plus tard, nous avons dû le ramener à hôpital, où il a été admis en soins intensifs et depuis, il y est resté. Li ena enn groser dan so lagorz e dokter inn dir nou ki li pou bizin opere sinon li pou gagn ban lezot konplikasion e li pa pou kapav koze ou respire », ajoute Sudesh Seernaum, son père. 

Il nous faut d’ores et déjà trouver au moins Rs 300 000 pour les frais supplémentaires »

La famille Seernaum vient d’apprendre, il y a trois jours, que le petit Tanvish devra subir une intervention chirurgicale urgente en Inde et qu’il s’y rendra dès la semaine prochaine. Cette intervention coûtera plus de Rs 800 000. La famille a donc commencé les démarches en quatrième vitesse pour récolter les fonds nécessaires. « C’est le ministère qui nous a informés des frais de l’opération », explique le père.

Sous l’Overseas Treatment Scheme, ils bénéficieront d’une aide de Rs 800 000 pour contribuer aux frais de l’intervention. « Il nous faut d’ores et déjà trouver au moins Rs 300 000 pour les frais supplémentaires. » Tanvish sera accompagné de son papa et de sa maman.

Il n’y a pas eu de Noël et il n’y aura ni réveillon ni fête de début d’année. Nous sommes tous inquiets pour le petit et même les enfants n’ont pas le cœur à la fête »

Premier traumatisme

Le nourrisson est toujours aux soins intensifs.
Le nourrisson est toujours aux soins intensifs.

Tanvish est le troisième enfant du couple. Il a un frère de 15 ans et une sœur de 12 ans. Sudesh Seernaum nous explique qu’il y a un an, sa femme a accouché d’un enfant mort à la naissance et elle ne s’est pas encore remise de ce traumatisme. « Elle est donc encore plus stressée de devoir faire face à cette situation. Elle dort à peine et n’arrive pas à manger. » 

Pendant toute cette période de festivités, il n’y a pas eu de célébration chez le couple. « Il n’y a pas eu de Noël et il n’y aura ni réveillon ni fête de début d’année. Nous sommes tous inquiets pour le petit et même les enfants n’ont pas le cœur à la fête. Heureusement qu’ils sont grands et qu’ils comprennent la situation. Ils sont très inquiets également », explique Sudesh Seernaum. Ce dernier peut aussi compter sur l’aide de ses cousins et autres proches qui se mobilisent déjà pour la quête. 

« Heureusement que mon patron aussi se montre très compréhensif à mon égard. Quand je dois quitter le travail un peu plus tôt, il m’autorise à le faire. Par contre, mon épouse a dû cesser de travailler pour s’occuper de Tanvish. À l’hôpital, même si elle n’est pas autorisée à rester avec lui 24/7, elle va lui donner du lait et prendre de ses nouvelles. C’est dur de voir un si petit être dans la souffrance et avec tellement d’appareils branchés pour le maintenir en vie », se lamente-t-il. 

Les quêtes publiques : un vrai cauchemar 

Si les démarches sont allées très vite, les membres de la famille ont quand même des appréhensions en ce qui concerne les quêtes publiques. « Aucun membre de la famille n’a été contraint à cette situation. Nous ne savons pas comment cela va se passer sur le terrain ni comment les gens vont réagir. Cependant, nous n’avons pas le choix. Nous devons aller vers eux, car la vie de cet enfant est précieuse. Nous devons tous nous unir pour venir en aide à ses parents, car nous ne savons pas ce que la vie nous réserve. C’est pour cette raison que nous devons également aider notre prochain », avance le cousin de Sudesh Seernaum, qui s’occupera de récolter l’argent en son absence. 

Pour toute aide, appelez le 5916 9373 ou le 5809 8198 et pour faire un don : 000033214522 (MCB) ou 01836200077115 (SBM). Sachez que le petit Tanvish compte sur vous et que grâce à vous, il pourra compléter ses soins en Inde.

 

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