Il est une nouvelle fois sous les feux des projecteurs pour ses démêlés avec la brigade antidrogue. Le disc-jockey (DJ) Sharris Sumputh a été épinglé en compagnie de sa concubine par l’Anti Drug and Smuggling unit (Adsu), dans la journée du vendredi 25 février. Il avait en sa possession du cannabis, de la résine et des semences de cette drogue, de la méthamphétamine et une balance électronique, soupçonnée d’être utilisée pour le trafic de drogue.
Publicité
Sharris Sumputh, 44 ans, et Émilie Karen Kolandavaloochetty, 28 ans, ont tous deux été embarqués au bureau de l’Adsu. Ils ont passé la nuit en détention et ont été présentés devant la Bail & Remand Court (BRC) le lendemain. Une accusation provisoire de trafic de drogue a été retenue contre eux. Ils seront de nouveau traduits devant le tribunal de Curepipe, le lundi 28 février. Leur interrogatoire devrait débuter dans les jours qui suivent.
C’est vers 10 heures, vendredi, que l’Adsu a monté une opération après avoir obtenu des renseignements. La descente a eu lieu au domicile du DJ à Curepipe. La jeune femme était présente. Lors de la perquisition policière, du cannabis, enveloppé dans du papier cellophane, un sachet contenant cette même drogue et un autre contenant les semences ont été découvert par l’Adsu.
L’exercice s’est poursuivi et les limiers sont tombées sur de la résine de cannabis et sur une certaine quantité de méthamphétamine. Sur une balance électronique, des prélèvements ont révélés la présence de traces de méthamphétamine. Les suspects, selon l’Adsu, se livraient au trafic de méthamphétamine.
L’Adsu a aussi procédé à une fouille dans la berline du DJ. Deux cigarettes artisanales, contenant du cannabis, ont été saisies. Une dizaine de semences de cannabis ont aussi été retrouvées. Un sachet soupçonné d’avoir été utilisé pour l’emballage de drogue a révélé des traces de drogue. Sharris Sumputh et sa compagne ont été conduits au Vacoas Detention Centre et au Moka Detention Centre respectivement.
Février et septembre 2018
Sharris Sumputh épinglé pour trafic de LSD et de drogue synthétique
Sharris Sumputh et Émilie Karen Kolandavaloochetty avaient été épinglés pour trafic de drogue synthétique en septembre 2018. Ils avaient été remis en liberté conditionnelle un mois plus tard. Ils faisaient l’objet d’accusations de possession de résine de cannabis pour la revente et de trafic de LSD.
C’était lors d’une perquisition à son domicile qu’ils avaient été arrêtés. Un cylindre métallique, contenant 6,7 grammes de haschich avait été découvert. Aussi, la perquisition avait permis à l’Adsu de mettre la main sur 42 grammes de LSD, une drogue estimée à Rs 660 000.
À la police, Sharris Sumputh avait nié être impliqué dans un quelconque trafic de drogue. Il avait expliqué qu’il partageait le produit avec des clients de sa boîte de nuit. Quant à sa compagne, si elle avait reconnue avoir été en possession de cette drogue, elle avait, cependant, nié tout trafic.
Quelques mois plus tôt, soit en février 2018, dans un hôtel du Nord, du haschich, des psychotropes et une somme de Rs 148 000 avaient été saisis sur Sharris Sumputh. L’Adsu avait effectué une perquisition à l’hôtel où se trouvait le DJ.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !
