Les agressions dans les autobus inquiètent les autorités. Mercredi, la direction de la Corporation nationale de transport (CNT) a eu recours à l’unité de la police du transport pour informer ses employés sur les mesures préventives contre les agressions dans les autobus. Plusieurs zones à risques (black spot) ont été identifiées. La police applique une stratégie pour contrer les agresseurs.
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La CNT et la United Bus Service (UBS) auraient soumis une liste de zones dangereuses à la police du transport. La zone la plus dangereuse est Albion, car 35 % des agressions y ont lieu, soit, huit agressions depuis janvier. La police du transport a trouvé une astuce pour dissuader les agresseurs. Les policiers montent à bord des autobus avant que celle-ci ne démarre et s’assurent que chaque passager paie son ticket.
La majeure partie des agressions ont lieu après des disputes ayant pour cause le refus des passagers de payer leur ticket. C’est pour cette raison que l’unité de la police place des patrouilles à proximité des zones dangereuses. Les patrouilles accompagnent aussi les autobus dans des zones comme Bambous et Albion, entre autres.
Caméras dans les autobus
Les deux principales compagnies de transport du pays sont les plus attaquées. De janvier à ce jour, les employés de la CNT ont été victimes d’agression à 10 reprises. Ceux de la UBS sont tombés aux mains de passagers violents à 13 reprises. Les agressions ont lieu entre 18 heures et 20 heures. Les caméras installées dans les autobus de la CNT ne dissuaderaient pas les agresseurs. Toutefois, elles ont aidé à mettre la main sur les agresseurs dans les dix cas. Quant à la UBS, l’installation des caméras n’est pas encore une réalité et la présidente du syndicat de la UBS, Gessiyka Frivet, souligne que certaines régions sont des très dangereuses pour les travailleurs du transport.
La police du transport est en alerte depuis le mois de février. Les « blacks spots », sont notamment : Albion, Pointe-aux-Sables, Coromandel, Résidences Vallijee, Baie-du-Tombeau, La Gaulette, Bambous, Le Goulet, Flic-en-Flac et la route principale de Pereybère à Goodlands. Le plus grand nombre d’agressions a eu lieu ces derniers temps dans ces régions. Un relevé sera effectué dans les mois qui suivent pour voir si les mesures prises par la police sont efficaces.
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