Vieille ferraille: Samlo répond à ses détracteurs

La compagnie de fonderie se dit prête à acheter la vielle ferraille disponible à Maurice « au prix du marché international ». Et cela alors que l’interdiction de l’exportation de ce produit a été temporairement gelée lundi. C’est la première fois que la compagnie Samlo s’explique sur le sujet alors qu’elle a essuyé plusieurs critiques. Elle a, en effet, été pointée du doigt par les exportateurs de vieille ferraille après que les autorités eurent, en janvier 2016, décidé d’interdire l’exportation de ‘scrap metal’. Cette décision à leur détriment favorisera la compagnie Samlo, la seule fonderie du pays, alléguaient les exportateurs. « Nous sommes prêts à acheter la vieille ferraille au prix du marché à l’international. Cela ne pénalisera pas les exportateurs et aidera aussi le pays, le processus de fonte se faisant à Maurice même », explique au Défi Quotidien, Rajiv Gowressoo, directeur général de Samlo. Il est « injuste », selon lui, de critiquer la compagnie de fonderie à la suite de cette décision du gouvernement qui vise surtout à mettre un frein aux vols de cuivre. « Ce n’est pas de notre faute si nous sommes la seule fonderie dans le pays », rétorque Rajiv Gowressoo à ses détracteurs. Après une réunion, le lundi 15 février, entre les exportateurs de vieille ferraille et des représentants du ministère du Commerce, la décision d’interdire l’exportation de vieille ferraille a été « gelée ». Il a aussi été demandé à Samlo de faire officiellement part de ses propositions au gouvernement avant que soit prise une décision finale sur le commerce de vieille ferraille. Il faut souligner qu’une vingtaine de compagnies, qui génèrent environ 2 000 emplois directs, sont concernées par l’exportation de vieille ferraille. Ceux qui travaillent dans ce secteur viennent principalement de Stanley (Rose-Hill), Roche-Bois et Plaine-Verte. Environ 1 300 conteneurs de vieille ferraille sont exportés chaque année de Maurice.