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Collectivités locales : pas d’élections municipales de sitôt

Élections municipales Les dernières municipales ont eu lieu le 14 juin 2015.

Les élections municipales ne seraient pas pour bientôt. Une source du cercle proche du Premier ministre indique que le sujet ne fait pas partie des dossiers prioritaires de ce dernier. Ce qui est sûr, en revanche, est que ce scrutin devrait se tenir au plus tard en juin 2021, si on se fie à ce que dit la Local Government Act.

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L’Alliance Morisien se donne tout le temps nécessaire pour organiser les prochaines élections municipales. « Le sujet ne figure pas parmi les dossiers prioritaires du Premier ministre », confirme un membre du cercle proche du chef du gouvernement. Deux raisons à cela.

La première est que la Local Government Act permet au gouvernement de tenir les élections municipales au plus tard en juin 2021, soit dans un an et demi. La clause 11(1)(a) de cette loi stipule que le scrutin « aura lieu en 2015 et ensuite chaque six ans ou tout autre année, et à la date que le président décidera, sur avis du Premier ministre ». Les dernières municipales ont eu lieu le 14 juin 2015, soit sept mois après les élections générales du 10 décembre 2014. Le prochain scrutin est prévu dans six ans suivant cette date, ce qui nous amène à l’échéance du 14 juin 2021.

Deuxièmement, si le gouvernement n’est nullement pressé de rappeler les citadins aux urnes, c’est aussi parce qu’il lui sera difficile de rééditer l’exploit de 2015. L’Alliance Lepep avait raflé l’ensemble des sièges dans les conseils municipaux et ce, en l’absence du Parti travailliste qui avait préféré ne pas y participer.

Aux élections générales du 7 novembre 2019, si l’alliance gouvernementale a raflé la mise dans pratiquement toutes les circonscriptions rurales, elle a eu bien du mal dans les villes. Dans la capitale, dans les circonscriptions 1 à 4, elle n’a pu faire entrer que quatre députés sur 12 parmi les trois premiers par circonscription. À La Caverne/Phœnix (no 15) et Vacoas/Floréal (no 16), elle a pu hisser trois députés sur six parmi les trois premiers de chaque circonscription.

Si à Curepipe/ Midlands le trio de tête est composé des deux candidats de l’Alliance Morisien, à Belle-Rose/Quatre-Bornes, les trois premiers sont Xavier-Luc Duval du Parti mauricien social-démocrate, Arvin Boolell du Parti travailliste et Kavi Ramano pour l’Alliance Morisien.

Au nos 19 et 20, qui couvrent Beau-Bassin/Rose-Hill, des six élus, il y a un seul membre de l’Alliance Morisien et c’est Ivan Collendavelloo. Les cinq autres sont du MMM. Dans les circonscriptions qui couvrent les régions urbaines 11 députés seulement sur 27 proviennent des rangs de l’alliance gouvernementale. Ce nombre n’inclut pas les Best Losers.

Pour ce qui est des villageoises, c’est une autre affaire. Ici il faut s’attendre à des élections durant la première moitié de 2020. D’autant que les dernières élections villageoises avaient eu lieu en 2012. Au lieu de tenir ce scrutin le 2 décembre 2018 au plus tard, le gouvernement Mouvement socialiste militant/Muvman Liberater avait préféré amender la Local Government Act pour repousser le délai à 2020.

 

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