Hi Fly vole à la rescousse d’Air Mauritius

Air Mauritius a fait appel à une autre compagnie d’aviation pour assurer des vols sur la route de Londres du 24 mars au 15 avril 2024. La compagnie aérienne nationale a fait appel à l’entreprise portugaise Hi Fly. L’appareil sera un Airbus de type A340. « Ce n’est pas un avion idéal », reconnait une source autorisée chez Air Mauritius. « Nous aurions préféré avoir un appareil qui répondrait pleinement aux attentes des voyageurs, mais il n’y a pas d’avion sur le marché en ce moment », ajoute-t-elle.

La compagnie nationale d’aviation a recours à un « wet lease », c’est-à-dire qu’elle loue un avion d’une autre compagnie avec l’équipage de celle-ci pour une durée définie. « Ce genre de solution est une pratique courante dans l’industrie aérienne pour certains besoins opérationnels. Des membres du personnel de cabine d’Air Mauritius seront également présents sur tous les vols », précise Air Mauritius.

Hi Fly est une compagnie spécialisée dans le « wet lease » de ses appareils. L’année dernière, Air Mauritius avait fait appel à cette dernière du 1er au 15 avril pour un Airbus A340 avec du personnel, afin d’assurer sa connexion vers Mumbai, en Inde.

Les voyageurs sur la route de Londres qui ont déjà un billet se verront proposer différentes options. Ils peuvent décaler leur vol pour voyager sur un autre appareil ou voler sur un appareil d’une autre compagnie partenaire, c’est-à-dire Air France ou Emirates.

Cette situation résulte de problèmes techniques sur certains avions, et particulièrement sur un A330-200, inutilisable depuis le 24 février. Il est tombé en panne à Mumbai, en Inde. Depuis, l’avion est en attente d’un nouveau moteur difficilement trouvable sur le marché. Il s’agit d’un des deux appareils pris en « dry lease » (en location sans personnel, pour une durée de trois ans). En avril, il y a une période de pointe avec les vacances pour la Pâques et le fait que certains appareils d’Air Mauritius doivent passer par un check-up complet.