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Keira Esther, 15 mois, meurt de la Covid-19 - Controverse autour de deux certificats de décès : la Santé évoque une «confusion»

Keira et ses parents, Samia et Fabrice

La petite Keira Esther, 15 mois, est décédée dans la nuit du 8 septembre.  Cela après avoir passé une semaine à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Admise pour un problème de gastro-entérite, elle a finalement été testée positive à la Covid-19 et elle est le premier enfant à succomber au coronavirus. 

«Nous voulons savoir la vérité », insiste la mère de la petite fille de 15 mois. Si durant toute la matinée du 9 septembre, le ministère de la Santé a avancé que la mort de l’enfant n’était pas directement liée à la Covid-19, vers 20 h 45 il a finalement affirmé que le décès est bien lié au coronavirus. Cela suivant des questions du Défi Quotidien autour deux certificats de décès émis par l’hôpital (voir ci-dessous).

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Conduite à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo pour des problèmes de gastro-entérite, la fillette de 15 mois a par la suite été admise au Surgical ICU où elle a été placée sous respiration artificielle. Son état de santé inspirait de vives inquiétudes, avons-nous appris. Et même si elle a été testée positive à la Covid-19, le personnel médical n’a pas voulu prendre le risque de la transférer au New ENT Hospital où elle n’aurait pas eu tout l’encadrement dont elle a bénéficier à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, selon diverses sources.

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« Sa mère avait été testée positive à la Covid-19 le jour de l’admission de la fillette, mais cette dernière était alors négative. L’enfant est devenue positive quelques jours après », soutiennent nos sources. À Résidence La Cure, où vit la famille Esther, tout le quartier est sous le choc. Il est 15 heures ce jeudi 9 septembre. Les gens défilent au domicile de Samia Esther pour lui présenter leurs condoléances. Sur une petite table posée dans le salon, une photo de la petite Keira, toute souriante, ne laisse pas insensible. Proches, amis et voisins se sont mobilisés afin de préparer les funérailles de la Miss Sourire de la région. Pour les parents, c’est difficile d’accepter le fait qu’ils ne pourront pas organiser les funérailles de l’enfant chez eux. « Pour une maman, c’est dur de ne pas pouvoir rendre un dernier hommage son enfant », pleure Samia, 18 ans.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans l’édition du Défi Quotidien de ce vendredi 10 septembre. 

 

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