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Rebecca, sinistrée de la région de Tranquebar : « L’allocation journalière ne changera rien, je veux une maison… »

Rebecca montrant avec désolation les restes de sa maisonnette.

Dix-huit personnes dont les maisons ont été inondées à la suite du passage du cyclone Belal sont toujours réfugiées au centre communautaire de la région de Tranquebar. C’est d’ailleurs le seul centre de refuge à être opérationnel.

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Mère célibataire d’un fils de sept ans, Rebecca fait partie des sinistrés. La squatteuse âgée de 26 ans confie qu’elle vivait dans une bicoque en tôle. « J’ai tout perdu lors des averses. Nourriture, vêtements… »

Elle a trouvé refuge au centre communautaire de la région depuis mardi. Et elle y séjourne toujours. « Bann premie zour dan sant, nou mem noun bizin trase ek gete ki pou aste pou manze. C’est hier qu’on a reçu quelque chose à manger, du riz frit au poulet », dit-elle.

Ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans une telle situation. « C’est la troisième fois consécutive que ma maisonnette a été engloutie par les flots. J’ai cherché refuge dans le même centre. Je lance un appel aux autorités. L’allocation journalière ne changera rien. Je veux une maison convenable afin de pouvoir vivre décemment. Je suis disposée à honorer le paiement, étant donné que je travaille déjà comme ‘cleaner’ », demande-t-elle.

Mary-Joyce, une autre sinistrée de la région, abonde dans le même sens. « Tou inn perdi kot mwa. Pa fasil. Zis karia ki ena dan lakaz. Mon époux, qui travaille comme maçon, ne perçoit aucun revenu fixe. Li bate kot gagne. Nou pa oule larzan. Me donn nou enn lakaz. Nous cherchons une maison convenable. Nous sommes disposés à honorer le montant réclamé », dit-elle.

Kinsley, un autre habitant de Tranquebar, a tout perdu lors du passage du cyclone Belal. Cependant, il était réticent à se rendre dans le centre de refuge de la région. « Je suis domicilié dans une maisonnette en béton. Dilo inn rant ziska kot mo seviy. Ena boukou dimoun ki zot lakaz inn inonde me zot inn gard zot dinite ek zot pann al dan sant refiz. Ou kone kifer ? Zot per voler pas kot zot kan zot dan sant. Apre, ena dimoun panse ki sa larzan ki gouvernma pou done-la, pena oken valer. Plito zot res dan zot lakaz ek netwaye kot zot trankil », lance-t-il.

 

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