Actualités

PSAC : Hear Institute (APDA) enregistre 50% de réussite

Publicité

Le HEAR Institute - APDA (Association des parents de déficients auditifs) accueille des enfants sourds et aussi ceux faisant face à des problèmes de communication et qui ont des difficultés d’apprentissage. Sur huit candidats qu’il avait alignés au Primary School Acheivement Certificate (PSAC) en 2019, quatre ont été reçus.

Rehan Alladeen - Sa mère : « Il s’est beaucoup amélioré »

Rehan Alladeen
Rehan Alladeen et sa mère Nourimah au Hear Institute (APDA).

Rehan Alladeen, 13 ans, qui habite Vacoas, fait partie des quatre candidats reçus. Souffrant de dyslexie, le jeune homme a eu de nombreuses embûches sur son parcours académique. 

Il a fréquenté l’école primaire traditionnelle durant les trois premières années. L’adaptation s’est avérée dure pour lui et il enchaînait des échecs. Nourimah, sa mère, raconte que, depuis son intégration au Hear Institute, il est plus épanoui et les résultats sont visibles.

« Avant d’intégrer le Hear Institute, Rehan était à Ruth, à Rose-Hill, où sa dyslexie a été découverte. Il y est resté un an. Toutefois, on a dû trouver une école dans notre région. Aujourd’hui, je suis fière de Rehan, car il s’est beaucoup amélioré, il a réussi son PSAC. L’ambiance et l’encadrement idéal au Hear Institute l’ont incontestablement aidé. Aujourd’hui, il n’a quasiment pas de difficultés, il est à l’aise en langue et fait ses devoirs sans aucun problème », explique-t-elle, émue.

Kage Savanian - Moira : « Il a énormément progressé »

Kage Savanian
Kage Savanian et sa mère Moira.

Mission accomplie pour Kage Savanian, 11 ans. C’est avec un sourire qu’il a accueilli la nouvelle. Il était ravi d’apprendre qu’il a franchi le cap du PSAC. Toutefois, le parcours n’a pas toujours été facile pour ce jeune garçon atteint d’hyperactivité, une condition qui se résume par un manque de concentration à cause d’une énergie débordante. Il n’avait pas encore appris l’alphabet en Grade 4. 

Kage Savanian a fréquenté l’école primaire traditionnelle jusqu’en Grade 4. Cependant, Moira, la mère du garçon, explique que son comportement incompréhensible était devenu impossible à gérer. « L’incompréhension de l’hyperactivité de mon fils causait un réel souci au niveau du précèdent établissement. On a été chanceux d’avoir un enseignant dont l’enfant faisait face aux mêmes difficultés. Il l’a beaucoup aidé jusqu’à sa quatrième année. Quand j’ai entendu parler du Hear Institute, j’ai décidé de le transférer ici », raconte-t-elle. 

Elle ajoute que les deux années passées par son fils au Hear Institute ont été fructueuses. « Kage a énormément progressé. C’est après avoir intégré le Hear Institute qu’il a appris à écrire et à lire. Je suis contente qu’il ait pu franchir le cap du PSAC », renchérit-elle. 

Épanoui au Hear Institute, Kage Savanian compte poursuivre ses études secondaires aux côtés des enseignants de l’APDA qui propose également des syllabus et des formations professionnelles au niveau secondaire. 


Sweety Seeroo : « Il faut guider l’enfant sur ce qu’il a la capacité de faire » 

Sweety Seeroo
Sweety Seeroo, enseignante chargée de la classe du PSAC au Hear Institute (APDA).

Sweety Seeroo, enseignante au Hear Institute (APDA), compte dix-sept ans d’expérience dans le domaine de l’éducation. Elle n’a pas froid aux yeux. Elle relève les défis par amour pour le métier et les enfants. C’est la première fois qu’elle a une classe de PSAC au Hear Institute (APDA). Bilan : quatre réussites.

Après avoir travaillé pendant dix ans dans des établissements scolaires traditionnels, en 2012, elle repart à zéro, en intégrant des écoles pour les enfants avec des besoins éducatifs spéciaux. En 2015, elle rejoint le corps éducatif d’APDA et apprend à son tour des enfants.

Vite, elle gagne la confiance du directeur de l’école et la responsabilité de la classe du PSAC lui est confiée en 2019. « Quand j’ai commencé, c’était un réel défi, car j’avais des élèves avec chacun un mode opératoire particulier. C’était difficile, car je ne pouvais pas seulement me baser sur le langage des signes. Nous avons également des élèves dyslexiques, hyperactifs et ceux qui ont des difficultés d’apprentissage. Il fallait s’adapter à chaque enfant », explique-t-elle.

Aujourd’hui, voir ses élèves franchir cette étape de leur vie fait sa plus grande fierté. « C’est une immense joie qui fait exploser mon cœur. C’était un travail acharné pour garder le rythme et suivre le même syllabus que les écoles traditionnelles. En sus, il fallait trouver le bon système et guider les élèves, de sorte qu’ils puissent répondre aux critères du PSAC. » 

Ayant travaillé avec des enfants ayant des besoins spéciaux, elle souhaite dire aux parents qu’ils ne doivent pas se décourager lorsqu’il s’agit de l’éducation de leur enfant. « Il ne faut pas se focaliser sur le handicap et sur ce que l’enfant ne peut pas faire. Il faut guider l’enfant sur ce qu’il a la capacité de faire », fait-elle ressortir.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !